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Un rapport invite à réaffirmer la mission de l’expertise psychiatrique

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L’Académie nationale de médecine se penche sur l’évaluation de la dangerosité psychiatrique et criminologique dans une étude rendue publique le 12 novembre (1), dont les rapporteurs – Jean-Pierre Olié et Jean-Claude Archambault – devraient être prochainement auditionnés dans le cadre de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive.L’instance met d’abord en lumière le déficit de psychiatres spécialisés: alors que 20 % des individus incarcérés souffrent d’un trouble psychiatrique, « 700 à 800 de ces médecins seulement, surtout hospitaliers, sont impliqués dans cette branche criminologique de la psychiatrie, dont 500 actifs, avec une multiplication de leurs tâches et des régions sans expert ». Face à cette pénurie, le législateur a, à ses yeux, adopté une mauvaise réponse. La loi de programmation relative à l’exécution des peines du 27 mars 2012 (2) permet de remplacer par un expert psychologue formé à la psychopathologie l’un des deux psychiatres requis pour une expertise collégiale et d’assurer la prise en charge des personnes placées sous main de justice par des internes en psychiatrie. « Un tel retour en arrière sur la nécessité, pour l’autorité judiciaire, de s’entourer…
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