L’ADC sonde les préoccupations éthiques des directeurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Soucieuse d’adosser la dimension éthique à la fonction de directeur, l’ADC (Association de directeurs, cadres de direction et certifiés de l’EHESP) l’a érigée au rang de ses valeurs opératoires, dans la charte qu’elle a rédigée en septembre 2007 (1). Mot valise ou réelle préoccupation sur le terrain ? « Nous avons souhaité savoir si la charte était devenue une ressource pour nos adhérents », explique Didier Chapuy, président du comité d’éthique de l’association, par ailleurs directeur du pôle « enfance famille Sarthe » de l’association Monjoie. Un questionnaire a été adressé aux adhérents au printemps dernier, dont les résultats viennent d’être diffusés (2). 62 réponses ont pu être dépouillées, ce qui représente entre 15 et 20 % des membres de l’association. Si 58 % affirment globalement faire référence à la charte dans leurs pratiques, ils sont plus nombreux (73 %) à déclarer appliquer sa conception de l’éthique professionnelle. Les réponses aux questions ouvertes sur l’accompagnement des personnes et le management mettent en évidence les tiraillements de la fonction: la dualité entre emprise et pouvoir, sécurité et liberté, les équilibres entre droits et devoirs, les oppositions…
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