Séjours de rupture : une alternative éducative trop négligée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 14 min.
Pour certains jeunes en grande difficulté sociale et familiale, l’effet bénéfique des séjours de rupture est manifeste. Néanmoins, faute d’un cadre juridique spécifique et malgré les efforts des opérateurs du secteur pour mieux encadrer leurs pratiques, la formule reste très marginale.
S’adressant à des jeunes souvent réputés « incasables » (voir encadré, page 23), les séjours de rupture à l’étranger se caractérisent par un éloignement temporaire (de trois à six mois en moyenne) de leur environnement habituel, avec l’idée que la modification de leurs conditions de vie entraînera un changement dans leurs habitudes et leur comportement. Bien que ces séjours ne touchent qu’une infime proportion de l’ensemble des mineurs placés (à peine 1 %), ils se sont retrouvés sous les feux médiatiques en 2003 après le décès d’un adolescent de 15 ans confié à l’aide sociale à l’enfance lors d’un séjour en Zambie.« PLACEMENT EXCEPTIONNEL »Près de dix ans plus tard, les soupçons à l’encontre des organisateurs n’ont pas totalement disparu. La situation a pourtant beaucoup évolué. Le drame de Zambie a été le point de départ d’une mission de contrôle des inspections…
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