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Isolée sur une île

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C’est un film dérangeant. Un film elliptique aux dialogues rares et qui laisse le spectateur avec davantage de questions en tête que de réponses. Joslyn, une étudiante d’une vingtaine d’années, débarque sur une île pluvieuse et isolée pour s’occuper, en l’absence de sa famille, d’un vieil homme en état végétatif, Frank. Laissée seule avec une stricte liste de consignes relatives aux couteaux de cuisine, à la machine à laver et aux chaînes de télévision – mais presque rien sur les soins à donner au vieil homme –, elle s’efforce de s’acquitter au mieux de sa tâche, alors même qu’elle traverse une douloureuse épreuve personnelle. Privée de réseau téléphonique, d’accès à Internet, elle n’a d’autre compagnie que celle du malade, et des quelques habitants de l’île qu’elle croise à l’occasion – le pharmacien, la serveuse du drive-in, un menuisier. Soucieuse de bien faire, elle oscille entre le réconfort qu’elle pourrait trouver auprès de Frank – impressionnant Ronald Carrier, qui parvient à transmettre les émotions d’un personnage contraint à l’immobilité – et l’intense malaise que lui inspirent les cris du vieil homme dans la nuit, la grande maison vide ou l’imposante nature qui l’entoure.…
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