Lorsqu’on était une jeune énarque en stage, dans les années 1950, le préfet vous envoyait en général vers le service social départemental. J’ai ainsi découvert les banlieues de Rouen. Cela a été une expérience assez frappante. J’ai appris des choses que je n’ai pas oubliées. Notamment que les assistantes sociales n’étaient pas ce que l’on croyait. Elles faisaient face à des situations qui constituaient de véritables défis. Par la suite, à la demande de Pierre Laroque, l’un de mes patrons au Conseil d’Etat, je suis entrée au conseil d’administration du Service social d’aide aux émigrants, que dirigeait sa femme. J’y ai rencontré des professionnelles exceptionnelles, qu
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