Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É.V.Lecture : 2 min.
« Tout ce que vous pouvez me donner pour me détendre, je le prends. » A Marseille, les détenus de la prison des Baumettes dépriment, souvent ils entendent des voix. Pour faire face aux journées interminables, ils demandent sans cesse aux médecins du service médico-psychologique régional (SMPR) des médicaments qui pourraient leur donner un moyen de « s’échapper ». « Beaucoup souffrent de pathologies graves. C’est compliqué pour eux d’exister en sérénité, de vivre, comprendre, surmonter, gérer les angoisses qui les déstructurent », explique Catherine Paulet, chef de service dans l’unité de 32 lits où le documentaire Etre là a été filmé. Les SMPR sont des services hospitaliers à part entière de l’établissement de santé auquel ils sont rattachés ; ils sont « simplement » implantés dans des établissements pénitentiaires. Aux Baumettes, les cabinets des psychiatres sont installés dans d’anciennes cellules de 9 m2. Entre ces murs, il est surtout question de vie et de mort. N’ayant pas la permission de filmer les détenus, Régis Sauder a dirigé sa caméra sur six femmes – psychiatres, infirmières et ergothérapeutes. Lors des consultations, les expressions sur les visages des professionnelles…
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