Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Par : F.P.Lecture : 2 min.
Si son utilité sociale semble acquise, la médiation sociale et culturelle n’est toujours pas un métier inscrit dans la durée. En dépit des nombreux rapports et recommandations sur le sujet.
D’ici quelques mois, les si discrètes femmes-relais devraient faire parler d’elles. Profession Banlieue prépare, avec France médiation et la Fédération des associations de femmes-relais de Seine-Saint-Denis, un rapport sur l’utilité sociale des médiatrices sociales et culturelles. Objectif : montrer que cette fonction a un impact sur le territoire, qu’elle joue un rôle dans la cohésion sociale et permet de faire des économies (comme, par exemple, éviter une journée d’hospitalisation en aidant un patient à suivre une prescription médicale ou prévenir une expulsion locative). « Il est moins facile de mesurer les actions d’accompagnement et de décodage culturel menées par les femmes-relais que celles des médiateurs dans les transports ou des chargés des conflits de voisinage, souligne Laurent Giraud, directeur de France Médiation. Mais elles sont reconnues par les habitants et les partenaires que nous avons interrogés. »UN RÉFÉRENTIEL DÈS 1997Cette quête de…
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