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Femmes-relais : une profession indispensable mais peu valorisée

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Apparues dans les années 1980, les femmes-relais s’emploient à retisser du lien entre les habitants des quartiers défavorisés et les institutions de la vie sociale. Mais si la fonction de médiatrice sociale et culturelle s’est professionnalisée ces vingt dernières années, elle reste précaire et difficile à vivre.
« Pour faire société, il faut du “tiers” », affirme l’anthropologue Françoise Héritier. Les femmes-relais, désormais dénommées médiatrices sociales et culturelles, se situent dans cet espace intermédiaire entre les habitants des quartiers défavorisés et les institutions, de l’école à l’hôpital en passant par la préfecture ou le cabinet d’un médecin généraliste. Ce modèle a pris racine dans les années 1980, d’abord sous la forme d’une entraide informelle entre voisines. « Beaucoup de femmes venant du Mali ou du Maghreb dans le cadre du regroupement familial avaient du mal à trouver leur place entre leur mari et leurs enfants qui, contrairement à elles, avaient appris le français au travail ou à l’école », rappelle Lydie Rappaport, présidente de la Fédération des associations de femmes-relais de Seine-Saint-Denis. Pour éviter qu’elles…
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