Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Foisonnantes et stimulantes : les contributions proposées par le Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (GEPSo) donnent largement matière à penser. Au cœur des débats, la notion de performance fait consensus à son encontre. Comme le souligne Vincent Meyer, sociologue, maître d’œuvre de cet ouvrage, les textes réunis s’inscrivent tous en réaction face à « la déferlante évaluative et performative qui a caractérisé l’évolution du secteur social et médico-social ces dix dernières années ». Dans cette perspective, la performance serait « l’ennemi à abattre », ironise Michel Legros, vice-président du conseil des formations de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), tout en reconnaissant le poids des dérives gestionnaires. Face à elles, les travailleurs sociaux n’ont « rien à opposer, sinon la charge subjective inhérente à leurs pratiques de la relation », estiment les sociologues Nicolas Amadio et Myriam Klinger, qui pointent le malaise d’avoir concilié « les injonctions à la performance et les souffrances des usagers ». Ainsi en arrive-t-on à la situation décrite par Marcel Jaeger, titulaire de la chaire de travail social du CNAM : les garants…
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