Le contrôleur des prisons pointe les obstacles à la mise en œuvre de la semi-liberté
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Publié le : Dernière Mise à jour : 09.09.2017Lecture : 4 min.
Au 1er janvier 2012, 1857 personnes étaient placées sous le régime de la semi-liberté, réparties dans 11 centres de semi-liberté et sept quartiers de semi-liberté offrant au total 768 places. Ce qui représente un taux d’occupation de 241 %, supérieur à celui des établissements pénitentiaires de droit commun (environ 115 %), s’inquiète le contrôleur général des lieux de privation de liberté dans un récent avis dans lequel il pointe les difficultés de mise en œuvre de la semi-liberté (1). En réaction, la garde des Sceaux a rappelé, dans un communiqué du 23 octobre, que 803 places allaient être créées dans les quartiers pour peines aménagées (semi-liberté et autres aménagements) dans le cadre du budget prévu pour 2013 à 2015. Jean-Marie Delarue relève que le nombre de mesures décidées décroît pourtant régulièrement depuis quatre ans (– 16 % par rapport à 2008), sous l’effet « vraisemblalement » de la surveillance électronique, « mesure d’aménagement bien maigre dans laquelle n’est prévu le plus souvent aucun accompagnement social », estime-t-il. Dommage, selon lui, car cet aménagement de peine « est par contraste un instrument très utile, bien conçu dans son principe, qui peut contribuer…
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