Le CNV plaide pour un volet « santé mentale » de la politique de la ville
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 2 min.
Bien que la santé relève des compétences de l’Etat, les élus et les responsables locaux « ne sauraient et ne devraient se désintéresser de cette problématique », estime le Conseil national des villes (CNV) dans une note d’orientations adoptée le 12 octobre (1). Il recommande notamment d’intégrer « un chapitre sanitaire assez complet » dans les futurs contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) (2).Certes, les coûts potentiels dans une période d’incertitude sur les budgets des communes sont un frein mais « l’inquiétude financière ne doit plus faire obstacle, à elle seule, à l’impérieuse nécessité de prendre ce sujet “à bras le corps” », plaide le CNV. Rappelant que « les inégalités sanitaires coïncident la plupart du temps avec les inégalités territoriales », il souligne que les élus sont « directement » concernés par la question de la santé mentale dans le cadre des soins sous contrainte, lesquels résultent « souvent » de l’échec de la prévention. Le CNV recommande donc de prévoir un « volet spécial en santé mentale » dans les CUCS. « La souffrance psycho-sociale est la thématique la plus importante rapportée par les habitants dans les ateliers santé ville », pointe-il encore. Et,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques