Les ONG mal préparées à l’accueil des réfugiés LGBTI
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« Chaque année, seules 2500 personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) se voient accorder une protection juridique sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre », regrette l’ORAM (Organisation pour le refuge, l’asile et la migration), qui a mené une enquête, avec le soutien du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) sur l’attitude des organisations non gouvernementales (ONG) envers les demandeurs d’asile LGBTI (1). Ce public « compte parmi les plus vulnérables au monde, souligne ORAM, il est souvent confronté à une forme plus sévère d’exclusion sociale, à de graves discriminations et à des actes de violence dans les pays de transit ou d’asile ». Même si le nombre exact de personnes réfugiées et demandeuses d’asile LGBTI « ne sera probablement jamais connu », l’association estime que 175 millions de personnes LGBTI vivent « sous la menace de persécutions ».Or le sondage révèle des lacunes en termes de connaissance et de compréhension de leurs problématiques de la part des organismes qui pourraient leur venir en aide. Ainsi, seules 64 % des ONG (organisations non gouvernementales) interrogées considèrent qu’avoir…
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