Alors que trois appelants du 115 sur quatre restent à la rue, le budget inquiète
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
A la veille de l’hiver, la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme : selon les chiffres issus de son « baromètre » mensuel du 115 (portant sur 37 départements, hors Paris), trois personnes sur quatre ayant demandé une place d’hébergement d’urgence en septembre dernier n’ont pas obtenu satisfaction. La pénurie se confirme au moment où le projet de loi de finances pour 2013 suscite le scepticisme parmi les associations : si le programme 177 (prévention de l’exclusion) de la mission Ville et logement est affiché en hausse par rapport à la loi de finances initiale pour 2012 (1), il diminue, calcule l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), de 3 % par rapport aux crédits consommés l’année dernière. Les enveloppes sont « en baisse sur les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, en hausse sur l’hébergement d’urgence et la veille sociale », précise l’union, qui déplore cependant que « seules 500 places d’urgence nouvelles soient programmées pour toute la France, là où le PRAHI (document de programmation des besoins d’hébergement…
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