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La Cour des comptes dresse un bilan mitigé de la politique d’accueil des gens du voyage

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La loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage visait à définir un équilibre entre droits et obligations réciproques pour les collectivités territoriales et les gens du voyage (1). Douze ans après la promulgation de ce texte, la mise en œuvre de ses objectifs demeure « insuffisante », estime la Cour des comptes dans un rapport rendu public le 11 octobre, relevant notamment un retard important dans la construction des aires d’accueil ou bien encore un taux de scolarisation des enfants « préoccupant » (2).Le taux de réalisation des aires reste ainsi « insatisfaisant » : au 31 décembre 2010, seules 52 % des places prévues en aires d’accueil et 29,4 % des aires de grand passage avaient été réalisées. La faute à des obstacles multiples : réticence forte des populations riveraines, coûts prévisionnels de réalisation largement dépassés, absence de volonté des collectivités sur certains territoires… Le taux global de réalisation masque, en outre, de très fortes disparités territoriales : élevé à l’Ouest et dans le Centre, où près des trois quarts des aires ont été réalisées, il est particulièrement faible dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France…
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