France terre d’asile regrette le poids persistant des crédits de l’urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 1 min.
« Outre une dotation adéquate du dispositif d’accueil, c’est une autre gouvernance du système qu’il faudra privilégier. Les structures d’urgence – choix largement privilégié aujourd’hui par les pouvoirs publics – coûtent en effet plus cher que le dispositif CADA (centres d’accueil pour demandeurs d’asile). »Quelques mois après ce constat dressé par le candidat François Hollande, dans un courrier adressé le 16 avril à l’association France terre d’asile, celle-ci s’inquiète des nouvelles orientations budgétaires fixées pour l’asile, l’immigration et l’intégration. Si les crédits sont globalement en hausse, avec 89 millions d’euros supplémentaires pour la politique de l’asile, la logique n’est pas inversée, regrette l’association. « Malgré un effort de sincérité budgétaire et la création de 1000 places de CADA », encore une fois les « crédits d’urgence (hébergement d’urgence et allocation d’attente) se taillent la part du lion (22 885 places pour 265 millions d’euros) », tandis que « le dispositif pérenne (22 689 places pour 198,8 millions d’euros) subit une nouvelle baisse de son prix de journée de l’ordre de 1,8 % ». Pour France terre d’asile, reconduire le principe du « payer plus…
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