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« Vouloir contraindre les usagers à l’arrêt d’une addiction est contre-productif »

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Transformer les conceptions, les pratiques et les politiques de prévention et de soins, tel est l’objectif de « L’Aide-mémoire de la réduction des risques en addictologie », codirigé par Alain Morel, psychiatre et vice-président de la Fédération française d’addictologie (1), qui vient de paraître.
Pourquoi une politique de réduction des dommages et des risques est-elle préférable à l’élimination des addictions ?Vouloir contraindre les usagers à l’arrêt d’une addiction est contre-productif. Aujourd’hui, tous les professionnels de l’addictologie s’entendent sur un changement de paradigme : la finalité de la prise en charge n’est plus l’abstinence à tout prix mais, en premier lieu, l’aide apportée à la personne pour diminuer les risques liés à son usage. Le sida a fait en France, en une dizaine d’années, plus de 11 000 morts parmi les usagers de drogues. C’est ce qui a motivé la mise à disposition des outils de réduction des risques – seringues stériles, traitements de substitution, dispositifs d’accueil et d’information des usagers – au milieu des années 1990. L’impact a été immédiat et l’évolution des courbes…
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