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Supprimer les CCAS dans les petites communes, une fausse bonne idée ?

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Inscrite dans la loi depuis 1986, l’obligation de créer un centre communal d’action sociale (CCAS) est une nouvelle fois menacée. Après la proposition de loi « Doligé » déposée en août 2011 au Sénat (1), l’offensive vient, cette fois, du sénateur (UMP) Jean-Louis Masson, qui souhaite rendre facultative la création d’un CCAS pour les communes de moins de 3 500 habitants. Le motif invoqué dans la proposition de loi n’est pas nouveau : la lourdeur de la mise en place des CCAS, qui implique de créer un établissement public distinct de la commune, doté d’un conseil d’administration et d’un budget propre, amène de nombreuses petites communes à préférer gérer directement les problèmes sociaux.Si l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) partage ce constat – on compte en effet 7573 CCAS pour plus de 36 500 communes en France –, la réponse est « mauvaise », estime Daniel Zielinski, son directeur général. Supprimer cet établissement pour les petites communes reviendrait, selon lui, « à permettre aux élus de ne pas prendre leurs responsabilités de répondre aux besoins sociaux ». Pour Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France, une telle mesure…
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