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« La violence des femmes n’est jamais pensée sous un angle politique ou social »

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Ogresses, empoisonneuses, pétroleuses… Les figures de femmes violentes ne manquent pas. Pourtant, pour les sciences humaines, la violence féminine reste un objet quasiment tabou. La sociologue Coline Cardi entend lever le voile avec l’ouvrage qu’elle a codirigé, « Penser la violence des femmes ».
L’étude que vous avez dirigée avec Geneviève Pruvost s’intitule « Penser la violence des femmes ». La violence féminine est-elle impensée ?L’une comme l’autre, dans nos travaux, nous avons été confrontées au fait que la violence des femmes est très peu abordée en France en tant qu’objet de recherche. Que ce soit du côté de la sociologie de la déviance et de la violence, où l’on oublie complètement la dimension sexuée, ou de celui des recherches sur le genre, qui ont écarté cette question, notamment parce qu’il fallait d’abord penser sur le plan politique les violences faites aux femmes. Mais, en même temps, la violence des femmes n’a rien d’un tabou : elle est source de nombreuses représentations et est régulièrement convoquée à l’occasion de tel ou tel fait divers. Notre objectif était donc à la fois de penser les palettes et les occurrences de la…
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