Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Depuis le début des années 2000, les services d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) se sont beaucoup développés (1). Mais on n’a pas assisté, parallèlement, à une conceptualisation accrue des pratiques qu’ils mettent en œuvre. Or elles sont extrêmement disparates d’un service à l’autre, fait observer Bertrand Dubreuil, formateur dans le champ social. C’est à cet effort de théorisation, enraciné dans l’analyse de situations concrètes, que s’attache l’auteur pour dégager les lignes de force qui charpentent l’action des Sessad. L’une d’elles, parmi les plus essentielles, a trait aux places respectives des professionnels et des parents dans le processus de coéducation des jeunes accompagnés. Pour fixer le rôle des uns et des autres – et lever ainsi divers malentendus –, il importe de resituer le cadre symbolique dans lequel s’inscrit cet accompagnement : celui de la solidarité nationale. Il n’y a donc pas de rapports clientélistes entre les professionnels et les parents, ni de liens de subordination des premiers aux seconds, rappelle Bertrand Dubreuil. Pour autant, les différents protagonistes ne se situent pas sur le même plan, puisque ce sont les titulaires de l’autorité…
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