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Ces vieux qu’on ne voit pas

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Ils se tiennent bien droits sur les photos, esquissent parfois un sourire, tandis que dans leur regard pointe une certaine mélancolie. Ils ont la peau très ridée, mais il est bien difficile de leur donner un âge. Fred Furgol a photographié 12 Chibanis (« vieux », en arabe), en gros plan, et pourtant le photographe les surnomme les « hommes invisibles ». « Ces habitants du foyer Adoma des Miroirs à Evry, dans l’Essonne, sont en effet invisibles car ils n’ont de véritable existence ni en France ni dans leur pays d’origine », explique-t-il. Ahmed, Younci, Mohamed, Youcef, Robert, Ali, Abdelkader… ont deux identités aussi : ici en tant que célibataires et là-bas en tant qu’époux, pères d’une famille lointaine qu’ils n’ont pas vue grandir. Fred Furgo s’est intéressé à eux dans le cadre d’un travail plus large sur la mémoire des immigrés, avec la compagnie L’Eygurande. Cette compagnie de théâtre, en résidence à Evry, souhaitait recueillir les témoignages de vie de ces hommes âgés qui ont contribué à la construction de leur ville. Ces paroles collectées seront présentées en légendes des photos exposées, dans le cadre de Villes et Toiles. Organisé chaque année en Essonne, le thème de ce festival…
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