Publié le : Dernière Mise à jour : 11.09.2017Lecture : 6 min.
La crise économique révèle la fragilité des solidarités internes au secteur du travail social : les relations entre salariés et administrateurs, entre professionnels et bénévoles se durcissent, voire virent à l’affrontement. Une voie sans issue pour Xavier Bouchereau, chef de service éducatif (1), qui dresse ce constat.
« On peut le déplorer ou choisir de l’ignorer mais le travail social traverse des heures difficiles. Et même si, avec le soutien – souvent jugé insuffisant – des pouvoirs publics, notre secteur résiste plutôt mieux que d’autres aux effets dévastateurs de la crise financière, celle-ci nous rappelle sans ménagement notre dépendance à l’égard de l’économie de marché. L’Etat, les collectivités territoriales, frappés de plein fouet, peinent à trouver les ressources pour répondre à leurs engagements et pressent désormais les institutions de trouver de nouvelles marges de manœuvre pour continuer à exercer nos missions.Durant des décennies, une partie du travail social s’est construite en dehors des logiques économiques et avait comme unique préoccupation le besoin des personnes et la croyance…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques