Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2017Par : Florence TamerloLecture : 20 min.
Depuis le début de l’année, les magistrats de la jeunesse comptent dans leur palette d’outils le service citoyen, dispositif intermédiaire entre la prison et le centre éducatif fermé. Son objectif : redonner, grâce à un encadrement strict, des repères aux mineurs délinquants pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle.
L’idée a surgi la première fois lors de la campagne présidentielle de 2007, lorsque la candidate socialiste Ségolène Royal a évoqué la mise en place d’un encadrement de type militaire pour les jeunes délinquants. Mise au goût du jour par le député (UMP) Eric Ciotti dans un rapport donné en juin 2011 à Nicolas Sarkozy (1), elle a débouché sur une proposition de loi de l’élu des Alpes-Maritimes visant à instaurer un service citoyen pour les mineurs délinquants. Un texte soutenu par l’ancien chef de l’Etat, qui avait pourtant raillé à l’époque la proposition de son adversaire.Adopté définitivement par le Parlement le 15 décembre 2011 après un parcours législatif houleux, ce texte apporte, selon Eric Ciotti, « une réponse nouvelle et adaptée au besoin de repères » d’une « frange de notre jeunesse » à qui non seulement…
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