Face à la violence, développer une culture de la prévention
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 12 min.
Accueillir des enfants et des adolescents en difficulté, c’est accueillir leur souffrance et, parfois aussi, leur violence. Mais, loin de se résigner à être le réceptacle passif de passages à l’acte, de nombreux établissements de la protection de l’enfance se donnent les moyens d’instaurer un climat plus serein.
De véritables cocottes-minute. Telle est l’impression qui se dégage parfois d’internats éducatifs à l’ambiance explosive. Il faut dire que les foyers départementaux de l’enfance et les maisons d’enfants à caractère social (MECS) concentrent un public d’enfants et d’adolescents en grande difficulté, dont certains ont la violence comme principal mode d’expression. Les désespérances se rencontrent et fusionnent facilement. Hurlements, coups, insultes, menaces, destruction de biens, d’autrui ou de soi-même : ces jeunes, qui font de l’agression le support privilégié de leur sentiment d’exister, mettent à mal les groupes de vie et les institutions. « Ce qui est insupportable pour les intéressés, c’est d’avoir à être là, c’est la décision de justice qui les amène à être séparés de leurs parents en raison des problèmes de ces derniers…
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