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Maltraitance mal cernée

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Apparu au début des années 1990, le néologisme de « bien-traitance » – initialement écrit de cette façon pour mieux frapper les esprits – est rapidement passé dans le langage courant. Au point de faire aujourd’hui souvent figure de tarte à la crème. C’est précisément à restituer toute son épaisseur à cette notion ressource pour la pensée et l’action qu’Alice Casagrande, directrice adjointe de la santé et de l’autonomie à la Croix-Rouge, s’emploie avec une grande subtilité. Son expérience de terrain acquise dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes conduit l’auteure à proposer une « éthique dans les soutes » ou éthique du quotidien. Celle-ci passe, notamment, par le fait de ne pas se gorger de mots. Ainsi, Alice Casagrande appelle les professionnels à sortir de l’amalgame entre « signalement » d’une conduite défaillante d’un collègue et « délation ». Elle les invite aussi à ne pas s’idéaliser en termes d’« équipe » alors qu’ils ont un fonctionnement de « groupe », avec l’attaque ou la fuite pour règles majeures d’autoconservation – ce qui peut expliquer bien des attitudes irrationnelles, « à commencer par la difficulté d’évoquer ouvertement et de corriger…
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