Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : NOÉMIE COLOMB, MARYANNICK LE BRISLecture : 8 min.
Premier gros chantier du gouvernement, la création des emplois d’avenir, destinés aux jeunes éloignés de l’emploi, reçoit un accueil mitigé des acteurs du secteur, notamment de l’aide à domicile. Parmi leurs sujets d’inquiétude : la définition des publics et des secteurs visés, le flou entourant la formation et le risque de grossir le millefeuille des dispositifs.
Première mesure-phare du nouveau gouvernement, le projet de loi créant les emplois d’avenir sera examiné en urgence à partir du 11 septembre au Parlement. L’exécutif veut aller vite et faire adopter ce texte emblématique du début de quinquennat fin septembre, pour voir les premiers contrats signés avant la fin de l’année. Présenté le 29 août en conseil des ministres (1), ce texte vise les jeunes de 16 à 25 ans pas ou peu qualifiés et très éloignés du monde du travail, en particulier dans les zones fortement touchées par le chômage. Ces emplois seront principalement créés dans le secteur non marchand pour des activités en développement et ayant une utilité sociale. Particulièrement visés, le secteur associatif, les collectivités locales et plus largement l’ensemble des organisations…
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