Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : JÉRÔME VACHONLecture : 1 min.
LETTRES D’EXCUSES. Dominique Pinson se qualifie de « réparateur pénal ». Intervenant sociojudiciaire pour la justice, depuis 2003, sa mission consiste à accompagner les jeunes faisant l’objet d’une mesure de réparation pénale. Un dispositif que cet éducateur spécialisé de formation, diplômé de sciences criminelles et titulaire d’un master en sociologie, entend défendre et promouvoir à travers ce court ouvrage. Car, affirme-t-il, « le traitement judiciaire des mineurs ne peut se résoudre et se réduire à la réouverture de camps militaires pour des mineurs délinquants ». D’autant, insiste-t-il, que la réparation a fait ses preuves : plus de 80 % des mineurs concernés ne récidivent pas. Introduite par la loi du 4 janvier 1993, cette mesure s’adresse aux mineurs auteurs de délits. Elle se déroule en trois étapes : les entretiens avec le « réparateur pénal », la rédaction d’un courrier dans lequel le jeune exprime sa compréhension des faits et/ou propose une modalité de réparation et, enfin, la mise en œuvre de la réparation elle-même. C’est essentiellement la deuxième étape du processus que Dominique Pinson donne ici à voir, avec près de la moitié de l’ouvrage consacré à la reproduction…
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