Un tiers des ménages pauvres réside dans les 100 plus grandes villes
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Roubaix (Nord), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et Saint-Denis de la Réunion figurent parmi les communes françaises où le taux de pauvreté est le plus élevé. Une publication du bureau d’études Compas (1), spécialisé dans l’analyse des besoins sociaux des territoires, livre pour la première fois une estimation des taux de pauvreté monétaire à l’échelle locale sur la base des revenus fiscaux dans les 100 plus grandes villes de France (2). Alors que l’INSEE évalue le taux moyen de pauvreté en France à 13,5 %, cette photographie met en évidence les disparités territoriales.Il apparaît que les 100 plus grandes villes rassemblent un tiers des ménages pauvres, alors qu’elles ne regroupent qu’un cinquième de la population : « La ville attire les plus démunis, notamment parce qu’on y trouve le plus de logements sociaux et d’emplois. Contrairement à un discours aujourd’hui répandu, les villes de plus petite taille, l’espace périurbain ou rural ne sont pas ceux où l’on trouve le plus de ménages pauvres. » Plusieurs facteurs, historiques ou socio-économiques, expliquent la situation, une même commune pouvant les cumuler.Dans les villes des départements d’outre-mer, aux ressources économiques…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques