Les conditions de travail des aides à domicile examinées par la DREES
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.09.2017Lecture : 2 min.
Trois articles de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) analysent les conditions de travail des aides à domicile qui interviennent auprès de personnes fragiles (âgées, handicapées, malades…) (1). 95 % des aides à domicile se plaignent de devoir « rester debout longtemps ». D’autres contraintes comme l’insalubrité des lieux, leur exiguïté, le fait d’accompagner des personnes en fin de vie ou l’effort physique au travail sont également citées. Le sentiment de pénibilité augmente lorsque le temps de travail s’élève ou que l’état de santé de la personne aidée s’aggrave. « Cela peut s’expliquer par la tension émotionnelle progressive » qui s’installe « avec le temps passé auprès des personnes aidées », pointent les auteurs. Les salariés les plus jeunes, qui sont souvent diplômés et dont, de ce fait, l’activité est plus centrée sur l’aide aux actes essentiels de la vie quotidienne et le rythme de travail plus important, ressentent avec plus d’intensité cette pénibilité. Ils sont néanmoins moins menacés par le risque d’épuisement professionnel, le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale apparaissant comme une protection contre celui-ci.La…
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