La Conférence nationale de santé réclame un plan d’urgence pour la prévention des handicaps chez l’enfant
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Compte tenu du retard constaté, seul un plan d’urgence peut répondre aux enjeux » du dépistage, du diagnotic et de l’accompagnement précoces des handicaps chez l’enfant, estime la Conférence nationale de santé (CNS) dans un avis adopté le 21 juin (1). Dans le cadre d’une auto-saisine, un groupe de travail dirigé par Philippe Calmette, directeur général de la Fegapei, et David Causse, coordinateur du pôle santé-social de la FEHAP (2), a mené pendant plus de six mois une réflexion multidisciplinaire qui a débouché sur 29 recommandations. La CNS préconise une approche globale incluant le soin, l’accompagnement et la scolarisation. Elle plaide aussi en faveur d’un pilotage unique, national et interministériel des mesures à mettre en œuvre.Le plan d’urgence doit s’appuyer sur la mise en œuvre effective du droit à compensation reconnu par la loi « handicap » du 11 février 2005 et se traduire par l’inscription formelle dans un dispositif territorial de soins et d’accompagnement, explique la CNS. Pour l’instance, « l’accès à ce dispositif et donc à tous les soins et tous les accompagnements doit être pris en charge à 100 % ». Elle recommande plus particulièrement de publier « en urgence »…
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