La fermeture du dispositif hivernal jette le discrédit sur les engagements ministériels
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M.LB.Lecture : 2 min.
La colère est à la hauteur de la déception. En annonçant, le 29 juin, la fermeture au 1er juillet des places d’hébergement hivernal, hormis trois centres franciliens (voir ce numéro, page 9), Cécile Duflot n’a pas donné la fin attendue au suspens qui prévalait depuis le 22 mai dernier. Elle avait alors décidé la prolongation du dispositif hivernal jusqu’au 31 mai, le temps de recenser les besoins et de mettre en place un dispositif évitant toute remise à la rue sans solution. Puis précisé que les 2650 places d’hébergement encore ouvertes le resteraient dans l’attente des arbitrages budgétaires (1). La FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) avait, pour sa part, évalué les besoins à au minimum 6 000 places (2).La communication ministérielle, faite « sans concertation préalable avec les acteurs du secteur, surprend par sa méthode comme par sa teneur », s’irrite-t-elle. La fédération déplore que, faute de crédits complémentaires, une grande partie des personnes encore hébergées dans le dispositif hivernal se retrouvera à l’hôtel ou à la rue. Certes, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement renvoie aux services intégrés de l’accueil…
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