Le 26 juin s’est achevé devant la cour d’assises de la Sarthe ce qui fut durant 11 jours le « procès Marina », du nom de la petite fille morte à l’âge de 8 ans, en août 2009, des sévices infligés par ses parents. Ces derniers ont été condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 de sûreté, pour actes de torture et de barbarie commis à partir de 2003 sur leur fille. Outre l’atrocité des faits, la comparution comme témoins de plusieurs professionnels concourant à la protection de l’enfance a accentué l’émoi de l’opinion et l’ampleur médiatique de l’affaire : l’entourage qui côtoyait au quotidien l’enfant – sa famille, puis les enseignants – avaient plusieurs fois donné l’alerte.
En 2008, un signalement a été adressé par l’établissement scolaire au parquet, qui a classé l’affaire sans suite faute d’éléments suffisants pouvant caractériser l’infraction p�
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