Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : MARYANNICK LE BRISLecture : 8 min.
Après le procès du Mans, les acteurs de la protection de l’enfance s’interrogent sur les enseignements à tirer du drame, même si les positions divergent sur la façon d’améliorer les pratiques.
Le 26 juin s’est achevé devant la cour d’assises de la Sarthe ce qui fut durant 11 jours le « procès Marina », du nom de la petite fille morte à l’âge de 8 ans, en août 2009, des sévices infligés par ses parents. Ces derniers ont été condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 de sûreté, pour actes de torture et de barbarie commis à partir de 2003 sur leur fille. Outre l’atrocité des faits, la comparution comme témoins de plusieurs professionnels concourant à la protection de l’enfance a accentué l’émoi de l’opinion et l’ampleur médiatique de l’affaire : l’entourage qui côtoyait au quotidien l’enfant – sa famille, puis les enseignants – avaient plusieurs fois donné l’alerte.Des alertes successivesEn 2008, un signalement a été adressé par l’établissement scolaire au parquet, qui a classé l’affaire sans suite faute d’éléments suffisants pouvant caractériser l’infraction pénale. Pour le conseil général qui s’informe plus tard des suites données à…
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