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« Dans la rue, le risque, c’est l’isolement et le retrait psychique du monde »

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Logement, droits sociaux, santé… La prise en charge des grands exclus vise en général des objectifs concrets dans un souci d’efficacité. Pourtant, ce qui est blessé chez eux, c’est d’abord l’altérité, rappelle la psychanalyste Michèle Benhaïm, qui intervient à Marseille auprès de personnes très précaires. Pour renouer le lien, la « clinique de la rue », explique-t-elle, demande du temps, de l’engagement et de l’humilité.
Vous vous qualifiez de clinicienne de l’exclusion, de la précarité et de la toxicomanie…Je travaille par choix avec des équipes qui elles-mêmes interviennent sur ces questions difficiles que sont la prostitution, la délinquance, l’exclusion, la toxicomanie. Je pense que si aujourd’hui la psychanalyse n’est pas au service de ce travail, cela pose question. Je participe en particulier à l’expérience du Hameau, menée à Marseille par l’Armée du salut (1). Ce dispositif expérimental, dédié à ceux que l’on appelle les « grands exclus », consiste en une sorte de petit village avec des maisons en bois dont chacune peut accueillir deux personnes. Elles peuvent y rester le temps qu’elles veulent, mais les personnes qui vivent depuis très…
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