Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : CLÉMENCE DELLANGNOLLecture : 5 min.
Les nouveaux outils de pilotage du secteur constituent ce qui, dans la loi 2002-2, a le plus transformé la fonction de direction. Car tout a changé : les règles budgétaires, les relations avec les tutelles… Avec pour effet une hausse des compétences, estiment certains, une perte de créativité, déplorent d’autres.
La loi 2002-2 n’a pas seulement eu une incidence sur les pratiques. Qu’il s’agisse de pilotage ou de planification, elle a offert le support d’une vaste recomposition du secteur : création du groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS), introduction de la pluriannualité budgétaire par le biais du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), instauration de comités régionaux de l’organisation sociale et médico-sociale (CROSMS)… Un mouvement que les directeurs interrogés ne relient pas spontanément à la « 2002-2 », mais plutôt à la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) ou à la révision générale des politiques publiques. Et pour cause : en remontant un certain nombre de procédures au niveau de l’organisme gestionnaire, en renforçant le rôle des sièges sociaux, la loi de 2002 éloigne les directions…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques