Au cœur de la loi 2002-2 : l’usager. Jusqu’alors, on considérait trop souvent qu’il devait s’adapter à sa structure d’accueil. « On avait du mal à reconnaître l’usager comme un citoyen à part entière, admet Michel Caratti, directeur du pôle d’accompagnement spécialisé de la fondation Patronage Saint-Pierre Actes, à Nice. A cause de la culture judéo-chrétienne d’où est issu le travail social, on a longtemps sous-entendu que la personne en difficulté était presque fautive. » Cette loi a donc voulu lui garantir une place reconnue et des droits à la dignité, à l’information et à la vie privée. Pour cela, elle a prévu une série d’outils : principalement, le contrat de séjour, le conseil de la vie sociale (CVS), le projet personnalisé et le livret d’accueil. Dix ans après la promulgation de la loi, ces outils
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