Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Par : SANDRA MIGNOTLecture : 6 min.
Le dispositif d’évaluation interne et externe institué par la loi 2002-2 a suscité bien des craintes. Si, dans nombre de cas, l’évaluation interne a permis de valoriser le fonctionnement des équipes, l’évaluation externe, elle, reste souvent à venir.
« L’évaluation interne nous donne le réflexe de nous interroger sur le sens, sur le bien-fondé de nos actions, résume Michel Caratti, directeur du pôle d’accompagnement spécialisé de la fondation Patronage Saint-Pierre Actes, à Nice. Elle nous rappelle que l’on n’est pas tout puissant et que l’on n’a pas toujours raison. L’évaluation externe nous confronte à des méthodes et nous pose des questions auxquelles on n’aurait peut-être pas pensé. » Rares sont les équipes qui remettent en cause désormais l’intérêt de la double évaluation instaurée par la loi 2002-2, quels que soient les écueils rencontrés pour sa mise en application. Mais, démarche managériale par excellence, selon la manière dont elle a été impulsée par les directions générales, elle a généré frustration ou satisfaction. « Pour nous, les délais étaient beaucoup trop serrés, explique un directeur de la protection judiciaire de la jeunesse.…
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