La politique pénale doit prendre en considération la victime pour ce qu’elle est. Elle doit être fondée sur les notions de peine « utile » et « efficace », c’est-à-dire une peine qui marque la sanction, diminue les risques de récidive et facilite la réinsertion et l’indemnisation des victimes. Des victimes pour lesquelles il faudra créer des conditions de soutien et d’accompagnement efficaces. Tels sont les principes énoncés par la ministre de la Justice le 29 juin, à l’occasion des 27e Assises nationales des associations d’aide aux victimes, où elle a dévoilé les grandes lignes de sa politique pénale, qui doit être déclinée dans une circulaire à paraître prochainement.
« Je veux servir les victimes et pas m’en servir », a martelé Christiane Taubira, soulignant qu’il fallait « mettre un terme à toutes les déclarations et décisions intempestives prises à la suite de drames ». Une pique lancée au précédent gouvernement critiqué pour avoir empilé les textes, sans en avoir assuré la cohérence ni envisagé de donner les moyens pour les mettre en œuvre. Pour la garde des Sceaux, la politi
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?