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La tiers-mondisation du quart-monde

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Un quart-monde tiers-mondisé ? L’expression n’est, certes, pas sociologiquement correcte. Quiconque fréquente un tant soit peu les grandes artères urbaines et les transports en commun ne peut cependant que s’apercevoir du phénomène. Comment ne pas remarquer la « bidonvillisation » à l’œuvre dans les friches urbaines, à la périphérie des villes, autour des lignes ferroviaires ou à côté des autoroutes ? Comment ne pas distinguer les évolutions de la population des sans-abri qui, de plus en plus nombreux, sont d’abord sans papiers ? Surtout, peut-être, comment ne pas s’offusquer, pour ne pas dire s’indigner, du nombre d’enfants mendiants ?Alors que les controverses se centrent sur les moyens nécessaires pour accueillir avec dignité des indigents, ressortissants européens ou extracommunautaires, Roms ou non, les critiques fustigent une supposée criminalisation de la misère. Effectivement repérable dans certains Etats membres – récemment en Hongrie, par exemple –, la réalité de cette criminalisation paraît difficile à étayer en France. Certes, la mendicité désignée comme agressive est désormais pénalisée (malgré les difficultés à la qualifier précisément). Des arrêts municipaux repoussent…
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