Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 7 min.
Ne pas faire à la place de l’usager, sortir de la posture du « sauveur » ou de l’« expert ». Plus facile à dire qu’à faire… Claire Jouffray et Brigitte Portal, assistantes de service social et formatrices au sein de l’Association nationale pour le développement de l’approche « Développement du pouvoir d’agir » (AndaDpa) (1), plaident pour une mise en adéquation des principes du travail social et des actions des professionnels.
« Concernant la relation d’aide, un des principes fondamentaux des formations en travail social est l’idée que le professionnel ne doit pas faire “à la place” des personnes accompagnées mais “avec” elles, dans le souci de les rendre plus autonomes. On sait par ailleurs qu’avant l’entrée en formation, ce qui motive les futurs travailleurs sociaux est une plus grande justice sociale, le fait de contribuer à l’amélioration du bien-être des personnes et le respect des autres (2). Mais quelle est l’adéquation entre ces principes et valeurs qui portent les professionnels et la réalité des pratiques de terrain ? Comment les intervenants s’y prennent-ils concrètement pour rendre ces principes…
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