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Polygamie : un travail social d’orfèvre

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En France, les familles immigrées doivent se conformer à la loi qui interdit les situations de polygamie sous le même toit. Mais le processus conduisant les secondes épouses vers l’indépendance est un véritable parcours du combattant. Des intervenants sociaux s’engagent à leurs côtés pour les aider à gagner leur autonomie résidentielle et financière.
L’état de polygamie et le regroupement familial de type polygamique ont longtemps été tolérés pour les travailleurs immigrés. Depuis la loi Pasqua du 24 août 1993, ce n’est plus le cas (voir encadré ci-contre). En toute lo­gique, au maximum dix ans après l’adoption de ce texte, c’est-à-dire à l’expiration des dernières cartes décennales de résident acquises avant l’entrée en vigueur de la loi, il n’aurait plus dû subsister de foyers en situation de polygamie – ou plus exactement de « polygynie », car il s’agit ex­clusivement d’hommes ayant plusieurs épouses. Pourtant, en 2006 – date de la dernière tentative de chiffrage –, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) estimait entre 16 000 et 20 000 le nombre de ménages concernés (voir encadré, page 33). Issus pour l’essentiel…
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