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DANS UN NOUVEAU CORPS. La prévalence de la malvoyance ou de la cécité dans la petite enfance est très faible : elle varie entre 0,5 et 2 pour 1 000, contre 29 pour 1 000 dans la population générale, explique la sociologue Marion Blatgé. Autrement dit, les non-voyants de naissance sont une part réduite des personnes ayant un handicap visuel. Partant de ce constat, l’auteure s’est interrogée sur la façon dont on entre dans la peau et la « carrière » d’une personne déficiente visuelle quand on perd la vue. La première étape est celle de l’initiation à un corps différent. « L’expérience corporelle de la personne atteinte par une déficience est en rupture avec sa socialisation antérieure », souligne la chercheuse. Endosser ce nouveau corps passe par l’apprentissage de techniques de locomotion, l’acquisition du braille et la maîtrise d’outils informatiques adaptés. Parallèlement, les jeunes adultes rencontrés par Marion Blatgé bénéficient d’un accompagnement psychologique pour les aider à accepter leur handicap. La conquête de l’autonomie physique est un préalable à l’emploi, mais la palette de formations proposées dans les associations spécialisées où la chercheuse a mené l’enquête est…
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