« LE DÉBAT SUR UNE SCIENCE DU TRAVAIL SOCIAL EST INAPPROPRIÉ AU REGARD DU CADRE EUROPÉEN »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Par : ISABELLE SARAZINLecture : 3 min.
Un ouvrage dirigé par Stéphane Rullac (1) examine, à partir de plusieurs contributions, les « hypothèses et perspectives » d’une science du travail social (2) et tente de dépassionner le débat. Un débat « très franco-français », juge l’un des auteurs, Dominique Susini, président de l’Aifris (3).
Vous estimez que le débat sur la légitimité d’une science du travail social est un faux débat…C’est un débat très franco-français et qui n’a plus lieu d’être au regard du cadre européen. Toute la politique communautaire d’éducation – qui a donné lieu à deux programmes « Education et formation » 2010 et 2020 – est basée sur la notion de formation tout au long de la vie et vise à parvenir à une stricte égalité entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel. Si ce rapprochement s’inscrit dans une idéologie néolibérale et une logique de compétitivité économique des Etats, il a le mérite de sortir de la spécificité culturelle française en considérant les formations sociales non plus comme une sous-catégorie mais à égalité avec les autres formations,…
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