Publié le : Dernière Mise à jour : 08.07.2017Par : AUDREY GUILLERLecture : 10 min.
Dans la Loire-Atlantique, le Hameau de Bouvron n’est pas un foyer d’accueil médicalisé comme les autres. Cette structure mêlant soins psychiatriques et accompagnement éducatif accueille des résidents dont le comportement est trop instable pour s’insérer dans une structure médico-sociale classique, mais trop stable pour rester dans un service hospitalier.
La journée commence à peine. Christèle Aubert, responsable du Hameau de Bouvron (1), jette un œil dans la salle d’activités : Raphaël P. (2), allongé, écoute de la musique. Martine T. fait un coloriage. Assise sur un banc de la rue intérieure couverte qui sillonne la structure, Françoise B. se lève. Elle décide d’enfiler sa « blouse », une vareuse bien serrée qui lui passe l’envie de donner des claques. A côté, Béatrice N. attend le taxi pour aller chez le dentiste. Elle croise Henri A., qui revient d’un séjour à l’hôpital. La semaine dernière, il a « pété les plombs ». Directement, il consulte le tableau des menus et des activités de la semaine, affiché sur un mur coloré. Au Hameau, il y a de l’animation.Etre un lieu de vie, et se différencier ainsi de l’hôpital, c’est justement l’idée à l’origine…
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