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« Refonder un modèle solidaire n’a rien d’utopique »

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Dans un livre intitulé « L’action sociale a-t-elle encore un avenir ? » (éd. Dunod), Pierre Savignat, maître de conférences associé à l’université de Grenoble, estime que si les idées néolibérales sont aujourd’hui dominantes, toute politique ou mesure sociale ne s’y réduit pas. L’avenir est donc, selon lui, largement ouvert pour peu que les professionnels et les fédérations associatives retrouvent une parole politique. Un ouvrage engagé, qui met en évidence la complexité de ce qui est en œuvre dans le champ social et invite au débat.
Votre ouvrage (1) analyse la façon dont l’action sociale est percutée par le néolibéralisme. Tout d’abord, y a-t-il un modèle néolibéral ?Le néolibéralisme est d’abord une idéologie, c’est-à-dire un système de représentations et de valeurs, qui s’est imposée à partir des années 1980 comme la pensée dominante sur l’ensemble de la planète. Il repose en particulier sur le primat de l’économique sur le social et le politique, et la promotion de la responsabilité de l’individu. Ses partisans se défient de la dépense publique, qui pourrait être un obstacle au marché, et estiment que le progrès et le bien-être de la société…
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