Enseignant et AVS : le couple doit gagner en réciprocité, selon une étude
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Quelles relations se nouent-elles entre l’enseignant et l’auxiliaire de vie scolaire (AVS) individuel, deux professionnels aux missions différentes concourant tous deux à l’inclusion de l’élève handicapé ? Dans une note publiée en avril dernier et réalisée à partir d’une série d’études de cas (1), le Centre de recherche en éducation de Nantes apporte quelques éclairages sur le fonctionnement de ce binôme, promu depuis la loi « handicap » du 11 février 2005.Non formalisée, cette relation « est peu interrogée par les acteurs » et « les déclinaisons de chaque type d’intervention professionnelle se déroulent plutôt parallèlement », relève l’auteure, Marie Toullec-Théry, maître de conférences en sciences de l’éducation. Quitte à entrer en « concurrence », l’AVS agissant en même temps que l’enseignant, « privant de ce fait l’élève handicapé d’une part des interactions avec ce dernier ».Par ailleurs, les enseignants ont souvent une vision négative de la formation des AVS, pourtant souvent diplômés de l’enseignement supérieur, et même s’ils en attendent l’expertise nécessaire aux conditions de l’aide. Et si les professeurs des classes ordinaires se représentent une répartition simple des tâches…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques