Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 1 min.
Responsable d’un Sessad, Brigitte Jumeau met en lumière l’intérêt de telles structures médico-éducatives mobiles, et insiste sur l’importance d’un rapprochement entre les parents et les professionnels.
Directrice d’un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) pour enfants présentant une déficience intellectuelle, Brigitte Jumeau est bien placée pour connaître l’intérêt et le fonctionnement de ce dispositif ambulatoire. Très descriptif, son propos les met l’un et l’autre en évidence. Pendant des décennies, les familles ayant des enfants en situation de handicap ont dû les confier à des institutions sans pouvoir influer sur leur prise en charge. Le rapport entre les protagonistes est ici inversé, puisque ce sont les professionnels qui se rendent auprès des enfants, dans leur milieu de vie. Cette proximité de l’intervention et l’individualisation qui s’ensuit font le grand attrait de l’outil. Cependant, l’alliance avec les parents n’est pas forcément évidente à instaurer. D’autant que les familles qui se voient proposer l’accompagnement d’un Sessad ne sont pas toujours clairement demandeuses. Ou bien elles manifestent des attentes…
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