Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Par : MARIE MARTYLecture : 10 min.
Depuis vingt-cinq ans, dans le Bas-Rhin, l’Association pour une recherche pédagogique ouverte en milieu tsigane (Arpomt) s’est donné pour mission de porter la parole des « familles du voyage » et de les soutenir dans les difficultés du quotidien. Exception dans le paysage social, l’Arpomt est un centre socioculturel itinérant et un point d’ancrage précieux pour les tsiganes d’Alsace.
L’après-midi démarre toujours par un café, pris dans la cuisine du 116, route du Polygone, à Strasbourg. Il y a là Dominique Steinberger, directeur de l’Association pour une recherche pédagogique ouverte en milieu tsigane (Arpomt) (1), sa femme Isabelle, Serge Steinberger, dit « Peso » – un « cousin éloigné » -, ainsi que l’animatrice Marion Willard et une jeune conseillère en économie sociale et familiale (CESF), Johanna Quirin, arrivée depuis un mois seulement. L’équipe de l’Arpomt est volontairement mixte, associant voyageurs et non-voyageurs. Une volonté de Dominique Steinberger, son fondateur, afin de créer une passerelle entre le monde des manouches et celui des gadjé, les sédentaires.Le contact avec la communautéUne fois engloutie une part du dessert mis…
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