Publié le : Dernière Mise à jour : 12.08.2017Par : C. S. DLecture : 3 min.
De l’une à l’autre, il n’y a souvent qu’un pas. Pour mieux cerner les parcours menant à « la pauvreté au féminin », le Secours catholique dressait, dès 2008, le profil-type de femmes en difficulté.
La précarité entraîne une « insécurité » qui peut conduire « à la grande pauvreté, quand elle affecte plusieurs domaines de l’existence, qu’elle devient persistante, qu’elle compromet les chances de réassumer ses responsabilités et de reconquérir ses droits par soi-même, dans un avenir prévisible », soulignait, dès 1987, le père Joseph Wresinski dans son rapport intitulé Grande pauvreté et précarité économique et sociale (1). Afin de mieux comprendre les différentes trajectoires qui conduisent à la pauvreté des femmes, plus nombreuses que les hommes à s’adresser au Secours catholique, ce qui est l’« indice d’une fragilité plus grande », l’association caritative distinguait, dans son rapport statistique 2008 (2), cinq types de femmes en difficulté. Le premier groupe, les « jeunes précaires », est constitué de filles, parfois très jeunes, qui se retrouvent à la rue, sans ressources, à la suite d’une rupture familiale ou après avoir subi des violences.…
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