Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : ÉLÉONORE VARINILecture : 2 min.
LETTRE À UN FILS. Le nom de sa maladie n’est jamais cité. Tout ce que l’on sait, c’est que Gabriel ne comprend pas les règles et les conventions sociales, que ses agissements sont « décalés » et son rythme différent de celui des autres enfants. Bref, il a « des problèmes ». Ce que son père résume ainsi : « Tu es un paradoxe, complexe, inattendu et défiant, mais jamais ennuyeux, jamais monotone et jamais facile à comprendre. » Entre les lignes, il est clair que cette longue lettre intime est adressée à un jeune garçon autiste. Pour l’auteur, Halfdan Freihow, le père de Gabriel, poser un diagnostic « ne résout rien » : « Il ne peut pas t’aider à devenir comme les autres, et il ne peut pas expliquer quels branchements fonctionnent différemment dans tes circuits neurologiques, ni pourquoi c’est justement toi qui as été atteint, ni ce que nous pouvons faire pour t’aider toi, et nous aider nous, à vivre avec tes problèmes. » En s’adressant ainsi à son fils, l’auteur raconte à haute voix ses épreuves quotidiennes, familiales et personnelles, ses doutes, ses douleurs mais aussi ses espoirs, ses bonheurs, la relation complexe qui unit les parents d’un enfant handicapé et l’amour inconditionnel…
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