Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
LA GESTION PAR L’ÉTAT DU FONDS EUROPÉEN POUR LES RÉFUGIÉS préoccupe le secteur associatif. « Depuis quelques années, les autorités se sont désengagées financièrement et ont donc fortement incité les associations à recourir aux subventions européennes », expliquent 15 organisations, dont France terre d’asile, le Comede et l’Association Primo-Levi. Mais le versement de ces crédits par l’Etat « accuse maintenant un retard de près de quatre ans » et il manque pour les signataires « plus de 7 millions d’euros engagés entre 2008 et 2011 », ce qui met leur équilibre budgétaire en péril. En cause, explique Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile : « l’envoi tardif par l’Etat à l’Europe des rapports transmis par les associations et l’absence d’un dispositif d’avance qui existe dans les autres Etats membres », alors que les structures sont soumises à des « contrôles excessifs ». Les associations ont entamé un recours administratif et préparent une action judiciaire.LA VOIX DES RROMS attend des candidats à l’élection présidentielle qu’ils s’engagent à respecter le « Décalogue du Palais Bourbon » (disponible sur http://goo.gl/tmNjr). Ce document signé par des personnalités représentant…
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