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« L’assistance a pour vocation première de protéger la société »

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Indispensables pour assurer un minimum vital aux populations en difficulté, les dispositifs d’assistance, en particulier le RSA, n’organisent-ils pas plus la précarité qu’ils ne la combattent ? C’est l’une des questions qu’aborde le sociologue Nicolas Duvoux dans son ouvrage « Le nouvel âge de la solidarité ». Pour le chercheur, il faut repenser une protection sociale universelle.
Vous observez en France un retour en force de l’assistance. Faut-il y voir la résurgence d’une ancienne tradition caritative ?Sous la IIIe République, les systèmes d’assistance nouvellement créés constituaient de réelles avancées car il n’existait alors rien, en dehors des organisations charitables. Pourtant, à l’époque déjà, une partie de la gauche se montrait méfiante vis-à-vis de ces instruments qui incitaient à regarder les pauvres de façon moralisatrice. Après la Seconde Guerre mondiale, on a cru que ces dispositifs d’assistance seraient éradiqués par la protection sociale assise sur le travail. Leur résurgence et le rôle croissant qu’ils jouent actuellement me font penser qu’ils se substituent pour partie à cette protection sociale classique, tout en étant irremplaçables…
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